Le terme « échelle » est polysémique. En Géographie, il peut renvoyer à :
(Échelle de Beaufort, échelle de Richter). L’échelle de Richter par exemple mesure l’énergie libérée lors d’un séisme, la magnitude peut varier de 0 à plus de 9.
Il peut s’agir d’une échelle graphique ou d’une échelle numérique :
L’échelle graphique est accessible visuellement avec des traits de proportions (la longueur du trait équivaut à la distance noté). L’échelle numérique nécessite, elle, le passage à une opération numérique (exemple : pour une échelle au 1/25 000, 1cm sur la carte représente 25 000 cm soit 250 mètres sur le terrain, pour une échelle au 1/100 000, 1cm sur la carte équivaut à 1km sur le terrain…)
Carte topographique de Castillon-la-Bataille au 1/25 000
Carte IGN de la région de La Rochelle au 1/100 000
Quelques km = village, ville, quelques centaines de Km = région, quelques milliers de Km = pays, quelques dizaines de milliers de km : continent, plus : monde. C’est l’acception la plus utilisée en géographie lorsqu’on se demande « Quelle est l’échelle de la carte ? ».
Différentes échelles de la plus grande à la plus petite : échelle locale (là où je vis), échelle nationale (pays où je vis), échelle continentale (pays où je vis), échelle mondiale.
On distingue :
Pour être plus précis, on utilise les termes :
Il est nécessaire d’étudier les phénomènes géographiques à l’échelle adéquate et il est parfois utile d’utiliser différents niveaux d'échelle (analyse dite multiscalaire) qui permettent de zoomer et de révéler des réalités diverses à différentes échelles.
L'analyse multiscalaire permet, entre autres, de voir si un fait qui s'observe à une échelle locale à des implications aux échelles supra. Par exemple : le parc d'attractions de Disneyland Paris génère des emplois, un ensemble de communications... à l'échelle locale et régionale (emplois directs et indirects), et il attire et génère aussi des flux touristiques du continent et du monde entier.