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Sujet de français DNB Pondichéry 2017 corrigé - Simone de Beauvoir

Retrouvez en ligne un corrigé complet de ce sujet de français brevet des collèges donné en 2017 à Pondichéry.

Épreuve écrite de français DNB sur Simone de Beauvoir

sujet brevet français 2017 Pondichéry corrigé

Épreuve écrite de DNB français sur Simone de Beauvoir

Corrigé et plan de rédaction

 

QUESTIONS (20 points) 

Les réponses aux questions doivent être entièrement rédigées.

 Sur le texte littéraire (document A) 

1) Lignes 1 à 5 : relevez trois mots qui illustrent le sentiment dominant de ce passage. Quelle en est la cause ? (2 points)

Dans les lignes 1 à 5 de l’extrait étudié, nous pouvons relever les trois mots suivants, « grisa » (l.1), « émerveillais » (l.4) et « jubilais » (l.5) : ils traduisent la joie immense qui étreint la narratrice, son impatience et son envie d’expérimenter cette nouvelle vie qui s’offre à elle. Et pour cause, elle vient de s’installer dans une chambre de la pension de sa grand-mère et a enfin le chez-soi dont elle rêvait. Elle goûte avec bonheur à cette nouvelle liberté.

  • Les mots « liberté », « légèreté » et « ébrouais » auraient tout aussi bien pu être choisis.

2) « J’aimais le chocolat, le bortsch, les longues siestes et les nuits sans sommeil, mais j’aimais surtout mon caprice. » (lignes. 30-31) Quels sont les goûts évoqués par la narratrice dans cette phrase ? Lequel est mis en avant et comment ? (3 points)

Dans cette phrase, la narratrice évoque sa gourmandise en parlant de son goût pour la nourriture et notamment le chocolat et le bortsch qui est une soupe traditionnelle des pays de l’Est. Puis elle parle d’un certain goût pour la paresse mais la journée seulement : elle aime faire de « longues siestes » mais la nuit, elle apprécie au contraire de ne pas dormir. Elle revendique ainsi son plaisir de pouvoir gérer son emploi du temps à sa guise. Enfin, elle dit particulièrement apprécier « son caprice » c’est-à-dire, son plaisir de faire et vivre ses goûts comme bon lui semble même si ceux-ci ne sont que passagers. Elle aime répondre à ses envies du moment. C’est ce goût pour ces caprices qui est mis en avant dans cette phrase par l’utilisation du pronom possessif « mon » : la narratrice appuie sur le fait que ce caprice n’appartient qu’à elle donc qu’elle répond à son envie propre sans avoir de compte à rendre à personne. De plus, ce goût est mis en évidence par sa place finale dans la phrase : après l’évocation de plusieurs de ses goûts, elle finit par celui qu’elle préfère.

 

 3) « j’y avais rêvé dès l’enfance » (ligne. 2) Dans cette proposition, à quel temps le verbe est-il conjugué ? Expliquez son emploi. (2 points)

Dans cette proposition, le verbe est conjugué au plus-que-parfait, soit l’auxiliaire avoir à l’imparfait suivi du verbe rêver au participe-passé. La narratrice se réfère explicitement à une époque passée, son enfance. Il se construit ici dans un système de proposition subordonnée et principale dans laquelle le verbe est à l’imparfait : « quand je jouais avec ma sœur ». De plus, l’emploi du plus-que-parfait renvoie bien à une époque à présent révolue : l’action appartient au passé et est terminée.

4) « j’avais durement peiné, j’avais eu peur d’échouer, je butais contre des obstacles et je me fatiguais. Maintenant, nulle part je ne rencontrais de résistances, je me sentais en vacances, et pour toujours. » (lignes. 34 à 36) a- Quel est le rapport logique entre ces deux phrases ? b- Transformez ces deux phrases en une phrase complexe contenant une proposition subordonnée. (2 points)

a) Ces deux phrases mettent en évidence le passé (première phrase) et le présent (seconde phrase) de ce que vit la narratrice. Elles se construisent de la même manière soit par une juxtaposition de propositions séparées par une virgule. Elles se terminent toutes deux par une proposition qui sert de conclusion à ce qu’elle vient de dire et séparée du reste de la phrase par la conjonction de coordination « et » : « et je me fatiguais », « et pour toujours ». Ainsi la narratrice expose dans la première phrase ce qu’elle était et ce qu’elle ressentait auparavant avant d’y opposer logiquement dans une construction identique ce qu’elle est et vit aujourd’hui.

b) « Alors que j’avais durement peiné, eu peur d’échouer, que je butais contre des obstacles, et que je me fatiguais, maintenant, nulle part je ne rencontrais des résistances, je me sentais en vacances, et pour toujours. »

« Si j’avais durement peiné, eu peur d’échouer, si je butais contre des obstacles, et me fatiguais, maintenant, nulle part je ne rencontrais des résistances, je me sentais en vacances, et pour toujours. »

 

5) Que représente la nouvelle chambre dans la vie de la narratrice ? Vous développerez au moins deux idées. (4 points)

La nouvelle chambre de la narratrice représente tout d’abord un espace de liberté. Elle n’est soumise à aucune contrainte horaire et peut, à sa guise, sortir et rentrer aux heures qu’elle le souhaite, dormir quand bon lui semble, manger ce dont elle a envie : « personne ne contrôlait mes allées et venues. Je pouvais rentrer à l’aube ou lire au lit toute la nuit, dormir en plein midi, rester claquemurée vingt-quatre heures de suite, descendre brusquement dans la rue. » (l.26 à 28) De plus, cette chambre lui permet pleinement d’expérimenter sa solitude. Elle se sent protégée des autres et surtout de leur regard dans cette espace qui lui appartient. Du haut de son balcon, elle peut voir sans être vue. Elle peut y vivre comme dans une espèce de cocon dans lequel personne ne la dérange : « il me semblait que cette odeur défendait ma solitude et je l’aimais. Quelle joie de pouvoir fermer ma porte et passer mes journées à l’abri de tous les regards ! » (l.18 à 20)

 

6) Quelle est la place de la lecture dans la liberté nouvelle de la narratrice ? Justifiez en citant le texte. (3 points)

Dès le début de l’extrait étudié, on comprend que la lecture tient une grande place dans la vie de la narratrice et ce depuis toute petite quand elle lisait le magazine Mon Journal dans lequel elle s’était émerveillée de la vie d’une collégienne anglaise : « un pupitre, un divan, des rayons couverts de livres ; entre ces murs aux couleurs vives, elle travaillait, lisait, buvait du thé, sans témoin : comme je l’enviai ! » (l.8 à 10) On constate dès lors que ce dont elle rêve c’est d’avoir un espace à elle dans lequel elle peut mettre sa bibliothèque et lire quand cela lui chante, à l’abri des regards. Son nouveau lieu de vie lui permet donc cette liberté. Dans l’aménagement qu’elle fit de sa pièce, « des rayons pour mettre [ses] livres » (l.15) eurent donc tout naturellement leur place. Sa chambre est un espace pour dormir, pour rêver, pour étudier mais aussi et surtout, pour y mettre ses livres et les lire.

 

Notre prof de soutien scolaire français en ligne vous souhaite d'excellentes révisions brevet !

 

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