Comment former et utiliser les superlatifs associés au present perfect en anglais ?
Mais qu’est-ce donc que cela ? Des repères philosophiques ! A-t-on besoin de repères en philosophie ? Risque-t-on de se perdre dans la jungle de l’esprit sans ces repères ? Il faut croire que oui, d’une certaine manière. Ces repères permettent en effet de bien structurer sa pensée et de bien l’exprimer à l’oral comme à l’écrit. Le plus souvent, ces repères forment un couple d’opposés, l’un éclairant l’autre. Ainsi, on comprend mieux la signification du mot abstrait lorsqu’on le compare au concret, et vice-versa. Nous allons très brièvement définir chacun des repères philosophiques qu’un élève est supposé maîtriser à la fin de son année de Terminale. Ces éléments de définition sont puisés, pour la plupart, dans le "Vocabulaire technique et critique de la philosophie" de André Lalande.
Est absolu ce qui est parfait, ne dépend d’aucune autre chose et porte en soi-même sa raison d’être.
Est relatif ce qui dépend d’autre chose et n’a donc pas sa raison d’être en soi-même.
Est abstrait de qui est retiré de la réalité pour être considéré de façon générale.
Est concret ce qui se présente immédiatement, comme une totalité.
Ici un exemple permettra de mieux comprendre qu’une définition. Le gland est un chêne en puissance. Le chêne, c’est le gland en acte. Autrement dit : est en puissance ce qui est en devenir, est en acte ce qui est réalisé.
Analyser, c’est décomposer un tout en ses éléments. Synthétiser, c’est l’opération inverse qui consiste à rassembler des éléments en un ensemble cohérent.
La cause, c’est ce qui engendre un effet. Sans la cause, l’effet n’a pas lieu. La fin n’est pas l’effet, mais le but, la raison d’être d’une action. La fin s’oppose au moyen.
Contingent/nécessaire/possible
Contingent est l’exact opposé de nécessaire. Est contingent ce qui peut être ou aussi bien ne pas être. On dira par exemple que des coincidences sont contingentes, comme deux amis qui se rencontrent par hasard dans un magasin.
Ce qui est nécessaire doit être ou doit se produire et ne peut pas être ou produit autrement.
Est possible ce qui n’est pas encore mais peut être.
Croire c’est accepter comme vrai ce dont on n’a pas la preuve. En revanche, savoir, c’est reconnaître une chose comme vraie parce que l’on en a la preuve.
Venant du latin essentia signifiant « nature intime », le terme essentiel désigne ce qui caractérise fondamentalement un être, indépendamment des circonstances. Par opposition, est accidentel dans un être tout ce qui ne constitue pas son être fondamental. Par exemple, la chevelure d’un homme est accidentelle, cela ne constitue pas son essence. Les cheveux coupés, il demeure la même personne.
En fait signifie réellement, dans les faits, concrètement. En droit indique ce qui doit ou devrait être, que cela soit déjà appliqué ou pas encore.
Genre/Espère/Individu
Il n’y a pas opposition entre ces termes, mais une relation d’inclusion ou d’appartenance. L’individu appartient à l’espèce, laquelle appartient au genre. Ainsi, le tigre (individu) fait partie des vertébrés (espèce), et les vertébrés appartiennent au genre animal.
Est idéal ce qui n’existe que dans la pensée comme une perfection. Ce terme s’oppose au réel, défini comme ce qui existe effectivement.
On parle de connaissance intuitive lorsque celle-ci est immédiate, directe, et apparaît comme une intuition intellectuelle. Est discursif, un raisonnement qui procède par étapes, par un enchaînement logique de propositions.
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