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Sujet corrigé DNB 1ère partie - Questions sur le texte

Conseils et corrigé en ligne de votre prof de soutien scolaire de français pour réussir les questions sur le texte du brevet.

Dans ce cours de français en ligne niveau collège, vous allez pouvoir vous entraîner à la 1ère partie de l'épreuve du DNB. Il s'agit d'un sujet inspiré du DNB 2018 dit de Washington (destiné aux élèves des établissements français situés en Amérique du Nord). La difficulté est la même que pour un sujet donné en métropole.

Compétences travaillées :

- élaborer une interprétation de texte littéraire

- mettre en relation un texte et une image

- comprendre le fonctionnement de la langue

Conseils du prof :

Pour un entraînement efficace, je vous conseille de le faire en conditions d'examen. Il faudra donc composer en durée limitée (1h10) car, pour cette 1ère partie, c'est souvent le temps qui est votre pire ennemi ! En outre, vous n'avez le droit à aucun document (pas de dictionnaire pour cette partie). En revanche, il faut prendre dès maintenant (si ce n'est déjà le cas) l'habitude d'utiliser un brouillon afin de vous aider à organiser votre réflexion, ce qui vous sera très utile pour les questions qui demandent de l'approfondissement et du développement (ces questions sont faciles à repérer car elles coûtent plus de points !).

Documents proposés :

- le texte et le document iconographique, supports des questions de compréhension et de langue

- les questions de compréhension puis de langue. Elles peuvent être faites dans l'ordre qui convient au candidat (à condition que la copie précise bien le numéro de la question traitée)

- le corrigé des questions.

Bon courage !

Sujet de brevet : questions sur le texte

Sujet corrigé DNB 1ère partie - Questions sur le texte

Sujet de brevet 2018 corrigé

Grammaire et compétences linguistiques en troisième

Corrigé 1ère partie : Questions (50 points)

Compréhension et compétences d’interprétation (30 point)

 1. Le « grenier à foin » évoqué au début du second paragraphe est important aux yeux du narrateur dans la mesure où il incarne le souvenir de son enfance ainsi que les jeux et la magie qui lui sont liés. En évoquant les paysages de la campagne et, plus particulièrement, le grenier à foin, le narrateur s’immerge à nouveau dans la fantaisie et la féerie de l’enfance (« comme lorsque j’étais enfant » (ligne 17)), transformant les éléments qui l’entourent en « rêve(s) » (ligne 16), en « tours » (ligne 18), en « châteaux » (ligne 19) et en « royaume enchanté » (ligne 21) afin de pouvoir « accueillir (les) jeux » (ligne 21).

2. Entre la ligne 1 et la ligne 15, il est possible de relever au moins trois éléments qui caractérisent ce « mode de vie disparu » dont parle le narrateur. Elles sont notamment liées à un mode d’agriculture particulier, moins globalisé, au sein duquel « les fromages mûrissent toujours sur leurs égouttoirs », les « poules grimpent sur le tas de fumier » et le « fumier » est « grassement étalé » sans « répondre aux critères de fabrication et de stockage du compost».

Selon le narrateur, ce « mode de vie » disparaît et est oublié du fait du fonctionnement de notre société actuelle, au sein de laquelle les éléments administratifs et économiques (entre autres) imposent beaucoup de normes. Il est vrai que de tels éléments sont de plus en plus rares.

3. (lignes 18 à 20)

a. Dans la phrase citée ci-dessus, nous remarquons que le passage en italique contient une métaphore, transformant, en imageant, les monticules en tours et châteaux. L’effet produit par cette métaphore est que le décor naturel de la campagne devient, aux yeux du lecteur et du narrateur se remémorant son enfance, un espace différent, plus poétique et féerique, qui rappelle le conte.

b. L’image poétique et féerique des fourrages est développée tout au long du paragraphe, où le « grenier à foin » est nommé « grenier du rêve » (ligne 16) et où une « trappe » mène à un « royaume enchanté » (ligne 21). Il s’agit réellement du monde du rêve, évoqué une nouvelle fois, à la ligne 25, avec le verbe « rêver ».

4. Comme le précise le narrateur, ce mode de vie était lié à un « modèle de (…) production très ancien », représentant des avantages dans la mesure où il permettait à « l’agriculture locale » de vivre et survivre (lignes 29 et 30). Aussi, on est en droit de penser que la « mondialisation des échanges » mène, en effet, à une « circulation frénétique » (ligne 31) des éléments du quotidien, pouvant nuire aux produits que nous consommons. Comme l’évoque la ligne 12 du texte, avec ce « mode de vie disparu », « les fromages mûrissent sur leurs égouttoirs » alors que la grande industrie actuelle ne permet pas un tel processus. Aussi, au-delà de la problématique agricole, le texte démontre qu’une place plus importante de la nature (de la campagne) dans notre quotidien permet aux enfants de développer leur imagination, en offrant une promenade à leur imagination. Au vu de tels éléments, il est possible de penser que « ce mode de vie » constitue un « bien précieux ».

5. Le narrateur essaie de convaincre le lecteur de l’importance de sauvegarder un mode de vie plus traditionnel afin d’en conserver un exemple qui serait peut-être à même d’inspirer les hommes modernes et ainsi, d’être en mesure de réutiliser le savoir-faire des anciens, souvent pertinent et plein de bon sens. Il stigmatise la société (il désigne directement l’Etat) qui n’a pas été, selon lui, en mesure de sauver ce mode de vie et au-delà de cela, elle a même précipité sa disparition. Ainsi, aujourd’hui, afin de satisfaire le sacro-saint libéralisme, les campagnes sont très modernisées alors que nous constatons l’échec écologique et spirituel que cela constitue.

6. La photographie et le texte proposent une vision de la campagne semblable à celle d’« un royaume enchanté » dans la mesure où il s’agit d’un espace de jeux où les enfants sont les rois et les reines du monde imaginatif et féerique qu’ils inventent. Cette vision est donc liée à l’enfance, dont parle particulièrement le narrateur de la ligne 16 à la ligne 20. De même, la photographie met en scène deux jeunes enfants ayant escaladé les fourrages. Le côté enchanteur de la campagne provient aussi des « maisons de chaume » (ligne 4) dont fait mention le texte et qui sont représentées sur la photographie. En effet, ce sont des maisons semblables que l’on retrouve dans certains films fantastiques, « qui font rêver les enfants », comme les sagas du Hobbit et du Seigneur des anneaux (lignes 3 et 4).

Grammaire et compétences linguistiques (20 points)

1. (lignes 1 à 15).

a. Le temps dominant de cet extrait est le présent (mode indicatif mais ce n’était pas demandé !).

b. Il s’agit de la valeur actualité (ou énonciation).

c. Il s’agit de la valeur vérité générale. (valeur habitude acceptée…)

2. Réécriture : « Compressés à grands coups de fourche sous la charpente, les fourrages passaient l’hiver sans se dessécher dans cet immense espace obscur où ils formaient des monticules, des tours et des châteaux parfumés prêts pour accueillir nos jeux. » 

3. « Rien, toutefois, n’égale pour moi la poésie du grenier à foin » : Le verbe conjugué dans la proposition est « égale » (dont l’infinitif est égaler). Son sujet est « rien ».

4. (lignes 21 et 22)

a. La classe grammaticale de cet élément est GN prépositionnel et sa fonction est COI du verbe « s’accrochent ».

 b. Je peux relever le complément circonstanciel suivant : « sous les toiles d’araignée ». La circonstance exprimée est le lieu.

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