Comment former et utiliser les superlatifs associés au present perfect en anglais ?
La plupart de nos actions, de nos pensées et de nos choix ont pour fin le bonheur, et par nos efforts, nous semblons bien nous en approcher toujours de plus en plus. D’autre part, si nous cessons d’œuvrer en vue de notre bonheur, nous semblons aussitôt nous en éloigner. Ainsi, j’étudie pour obtenir mon bac ; j’obtiens mon bac pour intégrer une école post-bac ; j’intègre une école post-bac pour obtenir un diplôme reconnu sur le marché du travail ; je travaille pour gagner de l’argent ; je gagne de l’argent pour le dépenser ; je dépense mon argent pour satisfaire mes désirs ; je satisfais mes désirs pour être heureux ; je suis heureux pour être heureux. Le bonheur n’a pas de fin qui le dépasse. Si tel est en effet le bonheur, il requiert beaucoup de peines pour être atteint, et ceux qui l’atteignent, on peut le dire, l’ont bien mérité !
L’exemple précédent révèle une évidence bien comprise et qui sans cesse remet tous nos choix en jeu : les circonstances peuvent d’un coup d’un seul rompre tout cet enchaînement qui doit me conduire au bonheur. La maladie peut m’empêcher d’étudier ; une relation amoureuse déçue me conduire à la déprime ; un ami cher décéder ; l’économie entrer en récession et me contraindre à mendier, etc. La liste des circonstances pouvant faire obstacle à nos aspirations au bonheur est illimitée et l’accident semble à tout instant nous guetter pour déjouer nos plans d’une vie heureuse. On ajoutera aux circonstances inévitables, celle de la mort, qui arrivera tôt ou tard, et presque toujours au mauvais moment, c’est-à-dire à un moment où notre espérance de bonheur n’a pas encore éteint sa flamme. Dans ces conditions, ceux qui parviennent au bonheur ont bien de la chance.
Si les circonstances défavorables à la vie heureuse sont ainsi trop nombreuses, nous pouvons donc mériter le bonheur par nos valeureux efforts, sans pourtant jamais l’atteindre. Tel est en effet l’approche de Kant qui, coincé par cette injustice qui voudrait que l’on n’obtienne pas ce qu’on a pourtant bien mérité (le bonheur), se voit contraint de nous faire espérer le bonheur dans un au-delà dont il est bien incapable, avec les antinomies de sa raison, de nous prouver l’existence. Nous serions, en quelque sorte, comme les perdants d’une compétition qui, comme on dit, n’ont pas démérité. Ils n’en demeurent pas moins des perdants… Et si, plutôt que de rechercher le bonheur, nous nous efforcions de réduire l’emprise des circonstances sur notre vie ? Le chemin du bonheur en serait plus court. C’est ainsi qu’Épictète nous invite à distinguer « ce qui dépend de nous de ce qui n’en dépend pas » et de faire reposer notre bonheur uniquement sur ce qui dépend de nous. Prenons un exemple : je rencontre quelqu’un dans la rue qui m’insulte. Le fait qu’on m’insulte ne dépend pas de moi, mais de celui qui m’insulte. Ce qui dépend de moi, c’est la valeur que je donne à cette insulte. Ou bien je m’en offense et en souffre, ou bien je considère cet individu comme inculte et ne donne aucune importance à son insulte : ma quiétude est sauve et je poursuis ma journée comme si de rien n’était. Selon les stoïciens, il faut un long travail sur soi-même pour parvenir à cette maîtrise de soi au sein de circonstances défavorables. Mais c’est la clé d’un savoureux bonheur qui ne dépend plus des événements extérieurs. Un bonheur, par conséquent, bien mérité !
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Quelle est la différence entre "whether" et "if "?