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Corrigé DNB français Pondichéry 2018 - Sujet brevet sur Colette

Ta E prof de soutien scolaire en ligne propose un plan de corrigé sur Colette pour le brevet 2018 de français tombé à Pondichéry.

Sujet DNB 2018 sur Colette

Dans ce récit de Colette, rédigé en collaboration avec Willy, le personnage, Claudine, raconte sa jeunesse.

corrigé brevet français pondichery 2018

Colette, Claudine à l’école, 1900.

 

corrigé dnb 2018 pondichery

Corrigé de ce sujet de brevet

Grammaire et compétences linguistiques

 

  • Ligne 25 : « ces atroces petits corps lisses et froids »
  1. Ce groupe nominal fait référence aux serpents évoqués par la narratrice à la ligne précédente.
  2. « atroces » est un adjectif qualificatif qui complète le nom « corps ». « Petits », « lisses » et « froids » sont également des adjectifs qualificatifs.
  • Réécriture
  1. « vingt fois je me suis arrêtée, haletante, en trouvant sous ma main, près de la « passe-rose », des serpents bien sages, roulés en colimaçon régulièrement, leur tête en dessus, leurs petits yeux dorés me regardant ».
  2. « C’était un village, et pas une ville ; les rues, grâce au ciel, n’étaient pas pavées ; les averses y roulaient en petits torrents, secs au bout de deux heures ; c’était un village, pas très joli même, et que pourtant j’adorais. »
  • Ligne 17 : « Des prés verts les trouent par places » . « Les » occupe la fonction de complément d’objet direct dans cette phrase. Il remplace le groupe nominal « les bois » évoqué à la ligne précédente.
  • « Battus » (ligne 22) : Il s’agit du participe passé du verbe battre utilisé ici au passé composé avec l’auxiliaire avoir. Le –s final s’explique par la présence du COD avant l’auxiliaire avoir: en effet, « les » est le COD du verbe battre et renvoie aux bois (« Chers bois ! »). Puisque le COD est au pluriel et qu’il précède l’auxiliaire avoir, le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec lui.

Compréhension et compétence d’interprétation

  • Lignes 15 à 21
  1. La narratrice décrit les bois comme « profonds et envahissants » : ils occupent beaucoup d’espace dans et autour du village, à perte de vue (« qui moutonnent et ondulent jusque là-bas, aussi loin qu’on peut voir… »). Les quelques maisons qui forment le village sont disséminées çà et là, et sont entourées par les bois de sorte que leurs toits rouges contrastent avec le vert des bois. Les bois sont donc omniprésents, vastes et épais.
  2. Hormis ces vastes bois, le paysage est composé de champs cultivés ou pas, « des prés verts […], de petites cultures aussi » ainsi que de quelques rares maisons, «  quelques fermes disséminées ».
  • Ligne 28 et 29

Claudine est très attachée à ces bois ce qui fait que, malgré la crainte de tomber nez à nez avec un serpent, elle retourne s’y promener sans cesse. Sans doute que la peur qu’elle ressent en croisant une couleuvre est aussi excitante à ses yeux et qu’elle recherche un peu cette menace. De plus, elle aime observer la nature dont les fleurs comme le « muguet » (ligne 24) ou la « passe-rose » (ligne 26) ainsi que les petites bêtes dont « des chenilles veloutées et des araignées des bruyères, si jolies, rondes et  roses comme des perles » (ligne 31 et 32). Les bois représentent pour Claudine un espace de liberté.

  • Lignes 30 à 32

Le pronom personnel « ça » renvoie aux « petites grandes filles » (ligne 30) qui accompagnent parfois Claudine dans les bois, soit ses camarades de jeu. L’utilisation de ce pronom est surprenante car il est habituellement employé pour désigner des choses et objets, non des êtres vivants. En choisissant ce pronom, la narratrice montre le peu de considération qu’elle ressent envers ces jeunes filles. L’emploi est dépréciatif.

  • Claudine semble être heureuse de vivre à Montigny. C’est un village qu’elle connaît très bien, à sa manière du moins, comme le montre l’ensemble du premier paragraphe dans lequel elle revient sur la description du village qu’elle a lue dans son livre de géographie. Elle en a une vision précise et bien personnelle qui prouve à quel point elle a investi ces lieux, elle se les est approprié : « à ma manière » dit-elle ligne 9. De plus, à la fin de ce paragraphe, elle déclare elle-même son amour pour Montigny : « c’est une village, pas très joli même, et que pourtant j’adore » (ligne 14). Dans le deuxième paragraphe, elle réitère son amour pour ces lieux : « Le charme, le délice de ce pays » (ligne 15). Les termes « charme » et « délice » sont très élogieux et prouvent à quel point elle est attachée à Montigny et comme elle s’y trouve heureuse. Quant aux bois qui constituent une grande part de ce village, elle y est tout particulièrement attaché comme le souligne l’utilisation de la phrase exclamative ligne 22, « Chers bois ! » ainsi que l’emploi de l’adjectif « chers » pour les qualifier. Ainsi, ces trois paragraphes nous montrent à quel point Claudine aime vivre à Montigny et se plaît dans ce village.
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